Date d’arrivée au refuge : 07 février 2018
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Son histoire au refuge : à son arrivée, le petit Couscous souffrait d’hypothermie et était très maigre. Il était accompagné de Rosa, sa maman provenant de la même saisie. Il a été réalimenté progressivement afin qu’il puisse reprendre des forces. Il était plus souvent couché que debout.
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Même si cela n’affectait nullement leur déplacement, Couscous et Noé marchaient sur les pinces, sans poser les talons. Lors de différents examens, il s’est avéré qu’ils souffraient, tous les deux, d’une rétractation du tendon fléchisseur profond aux deux antérieurs. Après discussion avec notre maréchal-ferrant, notre vétérinaire (et l’avis d’un chirurgien spécialisé en orthopédie), il a été décidé de placer des prothèses en résine afin de permettre au tendon de progressivement s’étirer. Ce problème, déjà rencontré, à plusieurs reprises, au refuge, chez des ânons nés de mères très faibles et carencées, se résout généralement de lui-même, avec un retour à la normale, après quelques mois et une bonne complémentation en vitamines/minéraux. Cela n’a pas été le cas chez Couscous et Noé : il est plus que probable que les problèmes de consanguinité y soient pour quelque chose. Davide, notre maréchal-ferrant, a donc utilisé des petites prothèses composées d’un fer et d’une extension plastique à l’avant, le tout adapté et placé aux deux antérieurs, grâce à de la résine. L’extension en plastique empêche de poser le pied uniquement sur la pince (partie avant du pied) et oblige ainsi l’âne à mettre le talon au sol. Cette prothèse est remplacée mensuellement et le pied est paré avant le placement de la nouvelle. De plus, un complément alimentaire, à base de plantes bénéfiques aux tendons, est administré. Ces prothèses ne gênent absolument pas les déplacements ! Après 4 mois, une nette amélioration était constatée et Couscous s’est retrouvé « pieds nus ». Il faisait, malgré tout, l’objet d’un parage tous les mois afin de ne pas risquer de perdre le bénéfice des prothèses. Nous pouvions espérer que le parage mensuel serait suffisant pour garder les bienfaits du traitement orthopédique. Malheureusement, après quelque temps, force a été de constater que Couscous posait, à nouveau, un des deux antérieurs en pince. Notre maréchal-ferrant a préféré remettre en place un ferrage orthopédique pour maintenir les tendons correctement. Il utilise une mini enclume pour confectionner les petits fers à la bonne mesure ! Chez Couscous, qui pose maintenant correctement ses talons, ces fers sont changés, toutes les 6 semaines. Ils ne l’empêchent nullement de courir partout ! Il est juste un peu moins discret quand il foule le béton, avec ses petits fers aux pieds ! |
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